Les collectionneurs sont une richesse pour la conservation du patrimoine et le maintien du souvenir. Grâce à l'un d'entre eux la commémoration du Castellet s'est assortie d'une exposition d'une richesse incomparable avec d'authentiques uniformes et de très nombreuses pièces faisant le quotidien des poilus de cette guerre de 14-18 : des armes, bien sûr, des paquetages et une foule de petits objets (moulin à café, briquets, montres, plaques d'identité, etc.).
Quatre mannequins présentent les costumes de divers corps d'armée. De gauche à droite, un lieutenant
d'infanterie coloniale avec sa boîte de transport de masque à gaz, un poilu avec son costume bleu-horizon
de 1915 (pantalon de 1914 et bandes molletières de 1918), un chasseur du 62e bataillon de chasseurs alpins
et un sapeur du 8e régiment du génie avec son téléphone de campagne.
Un ancien drapeau français, une affiche originale de l'ordre de mobilisation et un mouchoir d'instruction
surmontent une table d'exposition.
Dans cette vitrine des monnaies d'époque, des montres, briquets, livrets militaires et de nombreux petits
objets du quotidien… rasoir, canif, insignes, etc.
Une collection de képis, de médailles et une cervelière destinée à protéger (plus ou moins) la tête
des soldats en la plaçant sous le képi, dans l'attente de vrais casques en acier.
Une belle collection de diverses masques à gaz de plus en plus performants au fur et à mesure des progrès
techniques avec leurs fiches de description.
Quelques casques de différents régiments, des chaussures, bandes molletières… l'équipement
de la tête aux pieds en quelques sorte.
Petit échantillon des armes dont disposaient les poilus. Sur son pied, un fusil mitrailleur Chauchat
mod. 1915. À plat au-dessous de lui, un mousqueton mod. 1916 avec sa baïonnette et au-dessous encore
un mousqueton mod. 1892. Debout à droite un fusil Berthier 1907-15, et en sens inverse, le canon
d'un fusil Lebel mod. 1886-93. Sans compter… un moulin à café.
Indépendamment des armes, cette exposition comptait quelques appareils photo utilisés par les services
de l'armée (en haut) ou amenés par les soldats américains (au-dessous)…
… ainsi que des appareils allemands utilisés par l'armée du kaiser, certes, mais aussi par des photographes
professionnels français. Les appareils stéréoscopiques étaient à la mode à cette époque.
À la mode aussi des appareils panoramiques (déjà !) très prisés des Américains.
Couverture de Pompon, le cheval de Gabriel Baille, fait prisonnier et demeuré dans une ferme allemande.