Oui, nous avons un théâtre au Castellet. C'est parfois notre salle polyvalente, mais c'est le plus souvent aussi le restaurant d'Agnès et Michel Mazzaro, Le Grand Pré. Nos restaurateurs sont pleins de talents, culinaires, sportifs (le vélo c'est eux), artistiques (les belles œuvres en fer forgé de Michel). En plus ils sont de fervents passionnés de théâtre et offrent à plusieurs troupes la possibilité de venir régaler les gens du village et… d'ailleurs, puisqu'on vient parfois de loin pour ces repas-spectacles. Ce 9 juin, c'est une toute jeune troupe, La Cigale qui rit, qui nous a proposé une pièce comique, une sorte de vaudeville moderne, de Jean-Marie Cauet, Partir, c'est mourir un peu… Le thème habituel du triangle amoureux (l'épouse, le mari et la maîtresse) et ici renouvelé de plaisante façon avec quatre personnages aux rapports complexes et ambigus et une intrigue axée sur la disparition programmée de l'épouse richissime. Bien sûr tout ne se passera pas comme prévu jusqu'à la chute finale. Cette jeune troupe composée de Sandrine Murillo, Alexandra Vallier, François Copete et Denis Sube, est pleine d'avenir et nul doute qu'elle reviendra à de nombreuses reprises nous offrir ses futurs spectacles. Longue vie à cette belle troupe !
Devant un public conquis, la jeune troupe a recueilli des applaudissements bien mérités et a présenté la metteuse en scène,
Marjorie Cailliau, que nous connaissons bien par ailleurs avec sa propre troupe, Lumière d'Étoiles.