Dans toutes les communes de France le 11-Novembre est la journée honorant la mémoire des aïeux tombés sous la mitraille pour permettre à leurs enfants de vivre dans la paix et la dignité. C'est aussi la journée du recueillement et de la réflexion sur les valeurs que nous devons respecter et inculquer à notre descendance. Et puisqu'il ne reste désormais plus de survivant parmi les soldats de la Grande Guerre – peut-être la plus atroce boucherie que le monde ait jamais connue – cette date va devenir celle de la commémoration de tous les morts pour la France, afin quelle ne risque pas de tomber dans un semi oubli au cours des décennies à venir. Comme partout ailleurs dans notre pays, l'émotion était bien palpable au Castellet.
Les drapeaux de la France et les gerbes destinées au monument aux morts ont été portés à travers les rues du Castellet,
suivis par une population émue et recueillie.
En présence du maire, des jeunes sapeurs pompiers et d'une délégation des Anciens Combattants, la population du village
est venue respecter une minute du silence et ponctuer d'un « Mort pour la France » la liste des noms des enfants du pays
qui ont payé du sacrifice ultime leur combat pour l'honneur et la liberté.
Les jeunes sapeurs pompiers d'Oraison sont donc venus en délégation avec Christian Perbœuf, leur responsable.
La déléguée des JSP a donné lecture du communiqué national des Anciens Combattants.
Marcel Avargues, président des Anciens Combattants et des Médaillés de guerre d'Oraison, a salué la mémoire des disparus
de toutes les guerres et a énoncé, lui, le texte du président de la République à l'occasion de cette journée du souvenir.
Enfin notre maire Henri Garcia, dans un discours très émouvant, a bien évidemment salué la mémoire des disparus mais a tenu
également à délivrer un message d'espoir pour « un monde meilleur [… pour lequel] se sont battus ceux de 14, ceux de 39… ».
Reprenant la devise de notre République il a particulièrement insisté : « Elle est où la liberté si je n'ai pas de travail pour
nourrir ma famille ? Elle est où l'égalité si le riche qui vit dans le village d'à-côté paye moins d'impôts que moi ?
Elle est où la fraternité si elle s'arrête à la consonance du prénom ? »