Un chant comme une plainte languissante dans les ténèbres, au fond de la scène plongée dans la nuit. La lumière s'amplifie insensiblement comme un soleil qui s'élève, au petit matin, sur l'horizon…
… Marjorie Cailliau s'avance dans la lumière naissante, lentement, tout lentement. Seule sur scène, elle va, plus d'une heure durant, nous emmener dans la nature sauvage et mystérieuse d'une Afrique bigarrée et diverse. L'Afrique des hommes et des bêtes, l'Afrique des femmes et des arbres, l'Afrique du ciel et des nuages. Ce sont des histoires qu'elle nous chante, qu'elle nous mime, qu'elle nous dessine avec sa tête, avec ses bras, avec son corps. Elle devient tour à tour l'eau du fleuve, le léopard, la voûte du ciel, les nuages ou le baobab géant. Elle est rivée au centre d'un grand tapis circulaire, son Afrique à elle. Elle n'en sort pas et pourtant elle remplit l'espace. Elle passe d'un conte à l'autre en martelant un rythme lent et puissant avec sa voix, avec ses pieds nus, avec sa tête. L'enchaînement ne laisse aucune possibilité d'applaudir entre chaque séquence et elle entraîne ainsi le spectateur du début à la fin dans un seul mouvement pourtant varié à l'infini.
DU GRAND ART !
Ne manquez en aucun cas ce spectacle qui vous fera voyager, tout en restant assis dans votre fauteuil.