Attention, lors de vos visites, au danger que peuvent représenter les vieilles pierres. Et bien sûr sachez respecter les propriétés privées.
Ruines du Castellet
On trouve, sur le territoire du Castellet quelques fermes ou quelques bâtisses en ruines qui témoignent d'une occupation des lieux et de certaines activités depuis le haut Moyen Âge. Tous ces ouvrages se sont rapidement détériorés dès qu'ils n'ont plus été occupés vers la fin du XIXe, début du XXe siècle, et la nature a tout aussitôt repris ses droits, envahissant les espaces attenants et même l'intérieur des bâtiments.
Ruine de Brusse
C'est la ruine la plus proche de Ville-Vieille, l'ancien hameau médiéval perché qui est descendu ensuite en fond de vallée. Il ne reste plus grand chose de cette ruine, à part quelques bouts de murs et un reste de four.
En face du village actuel, en hauteur et à côté du village médiéval, c'est Brusse.
Ruine du Colombier
Cette ruine imposante n'est pas celle d'une simple ferme mais plutôt d'une riche demeure du XVIe siècle, l'une des toutes premières bastides à fonction de résidence d'été.
Entourée d'une forêt de Belle au bois dormant cette bâtisse fut l'une des toutes premières bastides provençales.
D'abord elle était constituée d'un corps de bâtiment central flanqué de deux tours, dont l'une aménagée en pigeonnier (ou colombier). D'où le nom donné au bâtiment, puis par extension au ravin où il se trouve.
Le pigeonnier est encore aujourd'hui bien visible, malgré son état de délabrement très avancé.
Un second corps de bâtiment formant un angle approximatif de 45° était réuni au premier par une cour intérieure. Des fenêtres petites et la présence de meurtrières à fusils laissent à penser que les propriétaires avaient quelques hommes en armes pour les protéger. Aujourd'hui on voit encore très bien l'intérieur du pigeonnier en partie écroulé et on peut accéder aux deux salles voûtées du rez-de-chaussée qui faisaient certainement fonction d'écuries et de bergerie.
Le rez-de-chaussée voûté comprenait les écuries et la bergerie de la demeure. Et peut-être, tout à côté, une chapelle et une salle d'armes.
L'espace à vivre se situait, lui, au premier étage désormais effondré. Cette demeure édifiée sur le domaine de Valbonnette appartenait à l'époque de sa construction à la famille Gantès d'Aix-en-Provence avant de passer, au fil des siècles, entre plusieurs mains. Certains habitants actuels du Catellet se souviennent que leurs propres parents allaient encore, au tout début du XXe siècle rendre visite aux habitants du Colombier, qui a cessé d'être occupé à partir de 1906.
Ruine de Moisson
Située à trois kilomètres à vol d'oiseau au sud du village (huit kilomètres par les sentiers), cette ruine fut autrefois une ferme, appartenant à un petit groupe d'habitations édifiées au Moyen Âge dans ce secteur (hameau de Taillas non loin de là).
Entre les murs écroulés la végétation a repris ses droits.
Implantée à 590 mètres d'altitude, non loin d'une fontaine, elle offrait certaines commodités. Elle avait à proximité deux sentiers qui conduisaient à deux petits sommets collinaires, le Champ Bernard et la Grande Pièce, qui étaient très certainement cultivés.
On distingue bien aujourd'hui encore un fossé d'évacuation des eaux de ruissellement et les pountis qui l'enjambent pour donner accès au bâtiment.
Ruine de Valbonnette
Cette ferme dont on connaît l'existence dans le village se trouvait assez près de celle de Moisson et devait partager le même type d'occupation. Malheureusement, après de longues années de replantation et de coupes de bois successives depuis le début du XXe siècle, il n'en reste aujourd'hui plus rien, hormis quelques pierres disséminées de ci, de là.