Nouvelles 2016
Ce dimanche 4 décembre 2016, le comité des fêtes du Castellet a, une nouvelle fois, fait preuve de dynamisme et d'imagination en organisant pour la première fois dans notre village une bourse aux jouets. La date a été judicieusement choisie à quelques semaines de la Noël. Grâce aux barnums prêtés par la DLVA les exposants et les visiteurs étaient à l'abri… du soleil. Car le temps magnifique est venu apporter son soutien à cette belle manifestation. Douze exposants sont venus, du village et d'ailleurs, grâce à l'information lancée sur les réseaux sociaux. Ce fut l'occasion d'une bien belle journée fort réussie.
Les barnums de la DLVA ont offert une grande surface d'exposition devant la salle polyvalente.
L'équipe du comité des fêtes du Castellet peut être fière de la réussite de cette manifestation (elle n'est pas au complet sur cette photo).
De longues tables s'alignaient sous les barnums offrant des jeux et jouets de toutes les époques (pour enfants ou collectionneurs).
Et l"exposition se poursuivait des deux côtés de la salle polyvalente devenue ainsi vitrine du père Noël…
… sans compter l'espace utilisé également dans le renfoncement du fond de la salle. En tout près de 50 mètres linéaires de jouets !
Notre maire, Henri Garcia, n'a pas manqué de venir saluer les organisateurs et les participants.
En plus, pour la commodité de tous, le comité des fêtes avait prévu un stand de boissons et de restauration rapide. Bravo !
Lundi 28 novembre 2016, 11 h 30 : Le Castellet est en pleine effervescence. Notre village attend un ministre. Cela n'était plus arrivé depuis le 18 juillet 1985, lorsque Henri Emmanuelli, secrétaire d'État chargé du Budget, était venu décorer le maire d'alors, René Barras, de l'Ordre national du mérite, ainsi que Clément Giraud, Charles Armelin et Denis-Fernand Pellautier pour leur longue présence comme conseillers municipaux. Cette fois il ne s'agit plus de décoration, mais de la signature d'une convention Ruralité par Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le département des Alpes de Haute-Provence. Le choix du Castellet pour cette signature (plutôt que Digne-les-Bains) peut s'expliquer par l'action exemplaire et la réussite en matière de scolarité du Sivu qui réunit désormais la commune d'Entrevennes à celles du Castellet et de Puimichel. Peut-être aussi la mise en chantier d'une nouvelle école maternelle intercommunale n'est-elle pas totalement étrangère à ce choix.
11 h 30, le maire du Castellet, Henri Garcia, accueille Mme Najat Vallaud-Belkacem à la sortie de son véhicule.
Henri Garcia conduit la ministre à l'intérieur de l'école du Castellet…
… où elle va immédiatement établir un contact très direct avec les enfants et les enseignants.
Grâce à l'Emala les enseignants bénéficient d'une aide au travail en groupe.
Ici Mélanie Cornet, la déléguée de cet organisme, présente à la ministre le projet éducatif autour du numérique.
L'entretien se poursuit à une table voisine avec Mme Karine Gouin, Atsem au Castellet…
… puis avec Mme Ludivine Werner, professeur au Castellet, qui éveille les tout petits avec des outils pédagogiques adaptés à leur âge.
Henri Garcia conduit ensuite Mme Vallaud-Belkacem à la découverte des bâtiments scolaires…
… pour se rendre à la garderie, accompagné de la secrétaire générale de la Préfecture, Mme Myriam Garcia, très attentive.
Vient ensuite le temps d'une table ronde autour des sujets concernant l'école et la ruralité où Mme la ministre peut détailler le projet,
puis collecter toutes les remarques exposées par les différents intervenants.
En particulier elle peut découvrir la présentation approfondie du Sivu de nos trois villages par Henri Garcia et apprécier
cette structure exemplaire à tous les titres : organisation, collaboration et mise en commun des énergies et des compétences.
Laurent Walter, professeur à Entrevennes, expose quant à lui l'organisation des trois écoles, leur interaction, la collaboration
mise en œuvre entre les équipes et les enseignants pour porter les différents projets et pallier des moyens parfois insuffisants.
C'est enfin le moment de la signature de la convention Ruralité par Mme Naja Vallaud-Belkacem entourée par Mme Myriam Garcia,
M. Jean-Jacques Lachamp, M. Gilbert Sauvan et M. Paul Audan.
Debout, de gauche à droite, MM. Henri Garcia, Bernard Beignier, Christophe Castaner, Pierre Bonnafoux, Daniel Blanc et Éric Lavis.
Mme Najat Vallaud-Belkacem immortalise sa rencontre avec les maires du val de Rancure devant les symboles de la République…
… et reçoit de leur part un petit souvenir gourmand : des spécialités locales du confiseur François Doucet.
Liste des participants à la table ronde
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Mme Myriam Garcia, secrétaire générale, sous-préfète de l'arrondissement de Digne
M. Bernard Beignier, recteur de l'Académie d'Aix-Marseille
M. Eric Lavis, inspecteur d'Académie, Dasen
M. Gilbert Sauvan, président du Conseil départemental, député de la 1re circonscription
M. Christophe Castaner, député de la 2e circonscription
M. André Laurens, conseiller départemental du canton de Riez
Mme Delphine Bagarry, conseillère départementale du canton de Riez
Mme Laure Corvaisier, chargée de direction à l'école de Puimichel
M. Laurent Walter, chargé de direction à l'école d'Entrevennes
Mme Ludivine Werner, chargée de direction à l'école du Castellet
M. Henri Garcia, maire du Castellet
M. Daniel Blanc, maire d'Entrevennes
M. Pierre Bonnafoux, maire de Puimichel
M. Bernard Jeanmet-Peralta, président de la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon DLVA
M. Paul Audan, vice-président de l'Association des maires du département des Alpes-de-Haute-Provence
M. Jean-Jacques Lachamp, président de l'Association départementale des maires ruraux
47 personnes, cette année, ont répondu à l'invitation du maire, Henri Garcia, pour fêter les séniors du village. Cette initiative a été lancée le 15 octobre 2011. C'est donc la sixième édition d'un rendez-vous incontournable pour ceux qui profitent de ce jour afin de resserrer les liens existants ou d'en créer de nouveaux. C'est en tout cas une réunion fort appréciée, d'autant qu'elle se déroule autour d'une immense table bien garnie, chez Agnès et Michel, au restaurant Le Grand Pré.
Tous les participants ne sont pas sur cette photo souvenir, certains étant arrivés au dernier moment, d'autres étant déjà installés
et ayant des difficultés à se déplacer. Mais tous ont apprécié.
Quelques photos d'ambiance
Pour découper le gâteau, Agnès et Henri Garcia ont tenu à réunir symboliquement nos deux doyens, Mimi Armelin et André Laurent,
avec le plus jeune des séniors, le dernier arrivé cette année, Christian Lungo.
Notre maire a tenu à adresser ensuite quelques paroles chaleureuses à l'ensemble des participants et à remercier les gestionnaires
et employés du restaurant pour la qualité du repas et du service.
Les plats proposés
En entrée une trilogie de profiterolles.
En plat principal, un croustillant de la mer avec sa sauce au safran…
… ou une épaule d'agneau rôtie et farcie au romarin avec ses gnocchis.
Les incontournables fromages, orgueil de la France.
Enfin un tiramisu aux marrons pour terminer en beauté.
C'est un rituel immuable. Le 11 novembre, chaque année, la population est invitée à former un cortège entre la mairie et le monument aux morts pour rendre hommage aux soldats morts pour la France. Et chaque année deux parmi les plus jeunes du village portent les gerbes de fleurs offertes traditionnellement par la mairie et par les associations d'anciens combattants. Cette année deux filles, Clairine et Mélanie Bassuel ont assumé cette charge pendant que Brandon Bigotto officiait en tant que porte-drapeau.
11 heures : le cortège se met en route vers le monument aux morts.
Dans le silence et le recueillement, la population s'installe autour du monument aux morts pour écouter le message officiel du ministre
de la Défense, chargé des Anciens Combattants, lu par Benoît Gouin.
C'est ensuite le moment du dépôt des gerbes, avec d'abord celle des Anciens Combattants apportée par Mélanie et Marcel Avargues,
représentant de l'amicale des Anciens Combattants victimes de guerre.
Puis c'est au tour du maire Henri Garcia et de Clairine de déposer la gerbe de la municipalité.
Henri Garcia, au début de son discours personnel, égrènera, un à un, les noms des Castellians tués à la guerre, le public répondant,
chaque fois : Mort pour la France. Puis, à la fin de son discours, il demandera une minute de silence.
2016 : cérémonie du 11-Novembre
Discours du maire Henri Garcia
Monsieur le président des Anciens Combattants,
Messieurs les pompiers,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers compatriotes,
Au delà de l'hommage que nous voulons rendre à tous les soldats morts pour la France en nous rassemblant devant ce monument, nous avons coutume, ici, de rappeler le nom des Castellians ; je vous remercie de répondre par ''mort pour la France'' à l’appel de leur nom…
BRUN LEON
BARLATIER JOSEPH
RICHAUD EUGENE
ARMAND GABRIEL
MAILLET LEON
SAUVAN PAUL
BLANC ELIE
PERNOT HENRI
FABIUS CHARLES
MENC EUGENE
REYNIER MARIUS
11 novembre 1918, une date apprise à l'école et que notre calendrier nous remet en mémoire chaque année, aux premiers froids. Une date qui marque la fin d'une des plus grandes tragédies du vingtième siècle, qui fut celui de toutes les violences, de tous les drames et paradoxalement, celui de tous les progrès, comme pour rappeler que la connaissance est un début de la sagesse. Il est difficile de ne pas rencontrer de monuments aux morts, et plus difficile de ne pas lire en passant, le nom d'un de ceux qui y figurent, parce que l'on est un homme et que la disparition d'un innocent ne peut que choquer. C'est le petit hommage personnel et inconscient à un parfait inconnu, dont il ne reste rien à part un prénom et un nom gravés dans la pierre ou dans le marbre.
Un inconnu, c'est sûr, mais qui est peut-être le grand-père du passant que l'on vient de croiser, car la guerre de 14 n'est pas seulement un drame de l'histoire, mais aussi et surtout une tragédie familiale, vécue partout dans une France tendue vers les buts universels de chaque guerre : résister, tenir, avancer, gagner le terrain reperdu la veille, mourir pour un mètre de sol dévasté.
Il suffit de savoir qu'en 1936 la France ne compte que 87 000 habitants de plus qu'en 1911 pour comprendre la saignée que fit cette guerre dans la population, pour envisager le nombre de victimes dont les noms sont gravés sur chaque monument aux morts de chaque commune française. Bien sûr, c'était il y a longtemps, plus de 100 ans. Bien sûr, ceux qui ont vu cette guerre nous ont quittés et avec eux le souvenir d'un moment tragique de l'Europe, un continent qui prit conscience de sa fragilité après avoir, pendant des siècles, montré au monde les voies de sa civilisation. Pourtant malgré la disparition des derniers témoins de cette guerre, malgré ces cent années qui se sont écoulées, nous tous, ici, avons conscience de l’histoire qui se cache derrière des noms comme : 1916 bataille de Verdun, Fort de Douaumont, Avocourt, Fort de Vaux, Voie Sacrée, Pétain, Nivelle, Mangin. Nous avons conscience de la somme de souffrances qui se cache derrière des nombres comme "300 000 morts", ou "un obus toutes les 3 secondes". Nous ne pouvons qu’imaginer la peur de ces soldats qui pendant plusieurs heures, pendant des jours ont vécu de 3 secondes en 3 secondes : l’explosion, le soulagement, l’attente et l’explosion à nouveau.Et pourtant chacun d’eux savait que ce n’était que le début, chacun d’eux savait que le pire était encore à venir. Les obus finiraient par se taire. Commencerait alors la grande charge des hommes, baïonnette au poing…
Le travail de l'historien ne consiste pas, je pense, à justifier les erreurs des hommes, mais à rendre justice aux victimes de ces erreurs, les obscurs, les petits dont la mort ne signifie qu'une unité de plus à la colonne des pertes de chaque bataillon, de chaque armée, de chaque guerre.
Le travail de l'historien, c'est aussi tenter d'expliquer comment ces victimes ont résisté, comment nos grands parents ont trouvé les forces pour tenir les espaces ravagés de notre terre.
Expliquer comment, en subissant quatre années durant, tout ce que la haine, la violence, la force brutale et la technique mêlées peuvent faire sur le corps et sur l'âme de l'homme, on peut encore parfois trouver la force d'être un soldat obéissant et discipliné.
Expliquer que, sous une grêle de métal qui fait successivement disparaître les compagnons qui réconfortaient et rassuraient un peu, malgré tout, on reste pendant des mois un homme, essayant de se recréer une sorte de famille provisoire avec ses semblables, au même destin, aux histoires identiques, aux blessures analogues.
Je ne crains pas de dire qu'être français c'est aussi se souvenir des soldats de cette guerre, qu'être français c'est un peu savoir que la Somme, La Marne et Verdun ne sont pas uniquement des noms de rivières et des noms de lieux...Être français c'est, en dehors de tout critère de couleur de peau, de politique ou de religion, se sentir porteur de toute l'histoire de la France avec ses réussites, ses luttes et ses échecs.
Pour être porteur de ce passé, il suffit aussi, quel que soit notre âge, de respecter le jour qu'est le 11 novembre, et de se faire le devoir annuel de transmettre aux plus jeunes sa signification… Le 11 novembre, la leçon d'histoire a lieu partout.
C’est en hommage à cette histoire, à ce passé, à ces hommes que je vous demande d’observer une minute de silence.
C'est à mettre tout à l'honneur du nouveau comité des fêtes du Castellet : la réunion d'Halloween a été réussie comme jamais encore au Castellet. Ce fut un véritable déferlement de hordes de monstres de toutes sortes dans les rues du village. Jamais il n'y en eut autant. Il faut dire que ce comité des fêtes complètement renouvelé et fortement rajeuni a utilisé les réseaux sociaux pour réunir tout ce monde. Persuadés, grâce à ces moyens modernes, de la réussite de la manifestation, les organisateurs avaient même prévu d'installer des barnums sur la place du village pour mettre les enfants à l'abri du soleil (cette année l'été indien a duré particulièrement longtemps) pour le goûter offert à tous. Bien sûr les habitants du Castellet, ne voulant pas subir les affres et les tourments de ces vampires, fantômes, squelettes, sorcières et sorciers ou autres nécromanciens, avaient prévu de larges rations de bonbons afin de les apitoyer. Et pour terminer, après le goûter, le concours du plus beau déguisement a récompensé un garçonnet et une fillette… mais tous les déguisements étaient LES PLUS BEAUX !